Immersion au cœur de la dynamique communicative du côté de la Ligue Provence-Alpes-Côte-d’Azur de Triathlon avec notre interview croisée entre nos deux étudiants passionnés. Alors qu’ils œuvrent tous deux au pôle communication de la Ligue, Jean, étudiant en 3ème année, et Jules, étudiant en première année, nous dévoilent leur expérience au sein de cette prestigieuse ligue. Originaires de l’école de commerce sport AMOS, ces deux jeunes talents partagent leurs visions, leurs défis et leurs aspirations, offrant ainsi un regard unique sur le monde de la communication sportive et plus particulièrement le Triathlon.
Plongez dans les coulisses de cette collaboration fructueuse et découvrez comment ces étudiants se sont investis pour promouvoir l’esprit du Triathlon en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pour commencer, pouvez-vous nous parler de votre parcours personnel et de ce qui vous a amené à vous intéresser au triathlon ?
Jean : Alors j’ai eu un baccalauréat Économique et Sociale, en sortant du lycée je ne savais pas exactement ce que je voulais faire plus tard et j’ai découvert l’école de Amos, qui est une école de commerce spécialisée dans le sport, via un forum sur internet. Cela m’a intéréssé et je me suis inscrit afin de passer l’entretien, ensuite j’ai été pris. Depuis, je m’épanouis pleinement dans cette école, j’ai eu l’opportunité de découvrir différents domaines comme dans le milieu de la vente, de l’événementiel, du management et dorénavant de la communication. Je m’intéresse au triathlon depuis que je suis enfant car mon père en a énormément pratiqué et je le suivais durant les courses, c’est d’ailleurs pour cela que j’en ai pratiqué dans le club des Sardines il y a 10 ans. Je savais que la Ligue Provence-Alpes-Côte D’Azur de Triathlon était à Marseille et j’ai postulé car cet univers m’était familier.
Jules : Je m’appelle Jules et je suis étudiant en première année de Bachelor à AMOS Marseille. J’ai passé la plupart de ma vie au Maroc, à Casablanca, avant d’emménager en France pour mes études supérieures. Avant d’intégrer AMOS, j’ai réalisé 2 ans d’études en Licence en STAPS, à Luminy. Je suis actif et pour moi le sport est une activité nécessaire à la qualité de mon niveau de vie. Je perçois donc ma vie rythmée par un cadre sportif et associatif important. AMOS m’a donné l’opportunité d’effectuer une telle expérience professionnelle au cours de mon cursus et j’aimerai les remercier pour cela. Si je fais abstraction des quelques connaissances que j’ai sur la discipline (déroulé de l’épreuve, frères Brownlee, Luis…), je suis assez néophyte en ce qui concerne le triathlon. C’est avec beaucoup de curiosité et une soif d’en apprendre plus sur un sport trop peu médiatisé à mon goût que j’ai été amené à réaliser ce stage à la Ligue Provence-Alpes-Côte-D’Azur.
En tant qu’étudiants à l’école AMOS, quelle est l’importance de votre stage au sein de la Ligue PACA de Triathlon dans votre formation et votre projet professionnel ?
Jean : L’importance de mon stage est qu’il me permet d’acquérir des connaissances dans le domaine de la communication, notamment dans la gestion des réseaux sociaux et du site internet. Cela pourra être très important si un jour, j’ai l’ambition de monter une entreprise mais également dans l’un de mes projets à court terme, qui est d’être community manager.
Jules : Ce stage revêt pour moi d’une grande importance pour plusieurs raisons. C’est une expérience unique, elle m’offre l’occasion d’acquérir une expérience concrète dans le domaine de la communication appliquée au sport. Je mets en pratique mes connaissances théoriques acquises en classe au terrain. Le stage me permet de mieux appréhender la compréhension de l’industrie. J’en saisis mieux les rouages et je me familiarise avec les enjeux et les défis spécifiques liés au domaine du Triathlon. Enfin, c’est aussi se faciliter le développement d’une réseau professionnel en se connectant avec des professionnels de l’industrie du sport.
Quelles sont vos principales missions en tant que stagiaire en communication au sein de la Ligue PACA de Triathlon ?
Jean : Je participe à la promotion du triathlon dans la région. Pour cela, je dois rendre la ligue « active » : poster régulièrement sur les réseaux sociaux, mettre des articles sur le site de la ligue, informer les athlètes des prochaines compétitions et aussi être présent sur certains événements afin de faire vivre la course du mieux possible aux amoureux de triathlon.
Jules : En tant que stagiaire en communication au sein de la Ligue Provence-Alpes-Côte-D’Azur, mes missions, je suis amené à gérer partiellement les réseaux sociaux, en étant en charge des comptes de la Ligue. Cela peut impliquer de la création et de la planification de contenu attrayant, de l’interaction avec les abonnés… Je suis également responsable de la rédaction d’articles sur le site web. Cela nécessite de la recherche d’informations pertinentes, des interview d’acteurs du triathlon, la mise à jour de résultats/évènements…
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent se lancer dans une carrière dans le domaine du sport comme le triathlon et de la communication ?
Jean : Faites-le à fond et n’ayez pas de regret, c’est le plus important. Même si plus tard vous ne voulez pas faire de la communication, c’est un bagage toujours bon à prendre dans un CV et qui plus est de plus en plus demandé par les entreprises.
Jules : Le premier conseil qui n’en est pas véritablement un, c’est la passion que l’on ressent pour le sport. Être passionné de sports, c’est mieux comprendre les enjeux, les dynamiques et les particularités de l’industrie. Un employé passionné de sports percevra différemment les perspectives d’un employé « lambda ». Si je devais émettre un conseil, ce serait probablement de suivre l’actualité sportive ou d’assister à des évènements sportifs quels qu’ils soient. Si je devais ajouter un conseil, il s’agirait de veiller à rester à jour, sur tout. L’industrie du sport et les techniques de communication évoluent rapidement tandis que ses facteurs de succès varient grandement. Il faut penser à rester constamment à jour sur les nouvelles tendances, les plateformes de médias sociaux émergentes et les meilleures pratiques de communication sportive.
Comment percevez-vous l’évolution du Triathlon en région Ligue Provence-Alpes-Côte D’Azur ?
Jean : En ce qui concerne son évolution, Je pense que l’image du Triathlon peut d’avantage s’améliorer aux yeux du grand public, car aujourd’hui, lors que vous allez dire à quelqu’un que vous faites du Triathlon, il va vous dire que vous êtes « fou ». Certains individus ont encore une mauvaise image du triathlon et ne voient pas que ce sport est aussi un jeu, il n’y a pas beaucoup de sport qui vous donne un sentiment de fierté aussi important à l’arrivée d’une course que le Triathlon, c’est aussi pour cela que ce sport est si unique. Mais je pense que l’évolution est quand même positive car il y a de plus en plus de personnes qui connaissent le triathlon alors qu’il y a 15 ans, ce n’était pas le cas. Il n’y a qu’à voir avec le nombre d’inscrit lors du premier Ironman de Nice par rapport à maintenant.
Jules : Alors, j’étais un petit peu inconnu du monde du Triathlon. Grâce à mon stage, j’ai découvert une formidable discipline vectrice de rencontres et porteuse d’un grand nombre de valeurs. J’ai la sensation d’être bien entouré, l’impression d’appartenir à une grande famille. Les gens font les efforts pour les autres, beaucoup de partages et de bienveillance… C’est regrettable que ce sport ne soit pas plus mis en lumière.