Après son intervention lors du séminaire des entraîneurs du 11 novembre dernier, le Docteur Catherine Defaux, médecin de Ligue, propose une synthèse sur le surentraînement, en commençant par une définition claire : il s’agit d’un volume d’entraînement en excès avec des périodes de récupération inadaptées. Une accumulation de fatigue physique et psychologique qui entraîne une baisse, une chute des performances. Les modifications de l’organisme dues aux perturbations produites sont nombreuses et on utilise le terme de syndrome de surentraînement pour mieux évoquer la complexité des signes qui peuvent être réversibles ou évoluer vers le risque en spirale irréversible d’arrêt par blessure sévère ou par dégoût pour l’activité sportive pratiquée.
Ce diagnostic doit être posé après l’élimination d’un problème organique éventuel sous-jacent (exemple covid, maladie artérielle, pulmonaire, cancer…) et pas uniquement devant de « la fatigue » qui fait partie de certaines phases d’entrainement. Il peut être « tardif » par l’impact cérébral du caractère addictif de la pratique sportive.
La Société française de médecine de l’exercice et du sport (SFMES) a mis en place un questionnaire de dépistage, à retrouver également sur la page MEDICAL.