Cela devient une “marque de fabrique” dont le président Mathieu Pagagnini et les athlètes se passeraient bien. Pour la troisième fois sur les cinq dernières saisons, Vitrolles Triathlon a sauvé sa place dans l’élite nationale lors de l’ultime étape de la saison, à Saint-Jean-de-Monts.
Une pression liée notamment à une mauvaise entame, avec une dernière place à Fréjus, qui a failli compromettre le reste du Grand Prix de D1. “On se met la pression d’entrée, alors qu’ensuite, on fait entre 9 et 14, ce qui était plus conforme à nos attentes”, tempère Mathieu Paganini, qui a aussi quelques explication techniques : “Nous avons des athlètes très bons coureurs et moins bons rouleurs, d’où nos difficultés sur un parcours comme Fréjus (19) par rapport à Quiberon par exemple (9).” Le pari Lucas Dal, espoir belge, excellent nageur mais trop juste à vélo, ne s’est pas révélé payant. Quant à l’Australien Kurt Wesley, “il a fait le job” mais a aussi manqué des étapes en raison de coupes du Monde. “On fera avec un effectif assez stable l’an prochain”. Et avec encore trois descentes, pour revenir en 2024 à un championnat à 16 équipes, la pression sera encore au rendez-vous.
Dans le même temps, le club a retrouvé un statut d’organisateur au sein de la Ligue, au grand plaisir du président, avec le Duathlon Halloween pour les enfants. “C’était une belle épreuve, sur un site qui s’y prête bien. Cela relance la dynamique du club pour de nouveau organiser un triathlon”, et participer comme chaque année aux épreuves régionales, comme la D3, “afin de créer une cohésion de groupe”.
Crédit photo : Activ’images / FBoukla FFTRI
