A l’heure du bilan 2022, les Sardines Triathlon Marseille ne savent pas trop sur quel pied danser, entre la satisfaction du maintien en D2 pour les garçons et la déception de la descente pour les filles. Car dans les deux cas, la frustration a souvent pris le dessus comme le résume l’entraîneur du club Anthony Delmas.
Côté masculin, “on se réjouit que tout le monde ait participé à classer l’équipe au moins une fois”, mais le maintien a été acquis “dans la douleur, avec des difficultés dès que l’équipe n’est pas au complet”. L’absence de Matéo Vidal notamment, sur les deux premières étapes en raison des coupes d’Europe, s’est faite sentir. Et avec la densité sur les courses de D2, le droit à l’erreur n’existe pas. Lors de la finale à Saint-Jean-de-Monts, Vidal se classe 18e, à moins de 50 secondes du vainqueur ! Pénalisé de 10 secondes à Saint-Jean-de-Monts, Johan Besse perd 6 places, au général, presque un gouffre. “En l’espace de quelques secondes, on peut se retrouver en D3… Heureusement que l’équipe a fait une superbe course à Quiberon qui nous sauve l’année”, note Anthony Delmas qui espère être plus serein en 2023, avec deux mouvements attendus dans le sens des arrivées. “C’est important pour le club de rester au niveau national pour donner un challenge sportif aux jeunes. On va mettre l’accent là-dessus pour la saison prochaine, pour que la D2 soit une priorité pour tout le monde.”
6 ans au niveau national
Côté féminin, malheureusement, le club doit dire au revoir au niveau national, après y avoir passé 6 saisons, dont 3 en D1. Là encore, il y a beaucoup de frustration. “On voulait se maintenir une année de plus en attendant l’arrivée de jeunes minimes en cadette, note Delmas. Et on avait l’équipe pour”, avec l’ Anglaise Abigail Bedwell et les jeunes Elisa Blein et Line Blin. Si la première a répondu présente, la deuxième a chuté sur les championnats de France de relais mixte, compromettant une partie de sa saison, et la troisième a vécu une année difficile avec également une chute à Digne-les-Bains. Quant à la seconde Britannique, Laura Fenwick, elle a connu des soucis personnels qui l’ont éloigné du triathlon. “On va se donner deux ans pour remonter, avec le retour de Méline Pellicer (Montpellier Triathlon) au club, pour encadrer les jeunes, et essayer de recréer une dynamique chez les filles.” Ce retour viendra compenser le départ de Bedwelll vers Châteauroux (D1).